LES ARTS HORS LES MURS
Demain n'est pas un autre jour
Leila Sadel est une artiste plasticienne Bèglaise, d'origine Marocaine, qui, durant sa formation à l’Ecole de l’enseignement supérieur des Beaux-Arts de Bordeaux participa à de multiples projets internationaux.
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En 2010, elle réalisa sa première exposition personnelle au sein du lieu d’art Le Cube de l'Independent Art Room de Rabat au Maroc. Elle produit à ce jour entre le Maroc et la France.
Leila Sadel, développe une recherche plastique autour du déracinement géographique et culturel ainsi que sur la quête de repères induit par l’exil. Sa pratique artistique se construit par l’observation, l’imprégnation des histoires et des mémoires des territoires traversés, ainsi que par la collecte d’éléments tels que les images, les textes, les sons et les objets. Elle puise continuellement de la matière dans son histoire personnelle, que ce soit sous la forme d’un souvenir qu’elle tente de retranscrire, d’objets personnels ou collectés, de photographies, d’installations, de dessins ou de vidéos.
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Ainsi, l’articulation de ces éléments fait émerger des moments singuliers qui sollicitent la curiosité du spectateur et l’incite à prendre part à des déambulations plurielles.
Dans le cadre du projet Demain n’est pas un autre jour, coordonné par les arts au mur artothèque, au sein de l'association Astrolabe, l'artiste a proposé aux enfants de se projeter dans le futur et prendre au cours de rencontres hebdomadaires l'identité d’un habitant imaginaire du quartier Belcier. En inventant pour leurs protagonistes, des parcours de vie et en se mettant dans leur peau à l'occasion de déambulations urbaines, afin, de partager leurs perceptions d'un quartier fantasmé, mais aussi explorer des transformations possibles ou utopiques. Durant leurs balades ils inventeront de nouvelles histoires dont ils seront les narrateurs et les bâtisseurs. Ils se questionneront également sur le déjà présent et le devenir des lieux qu'ils arpentent quotidiennement.
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Par le biais d’outils photographiques, graphiques et sonores, les enfants ont imaginé les regards de leurs personnages sur ce microcosme qu’est leur quartier.
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Leila Sadel