top of page
Leila Sadel_edited.jpg

Leila Sadel est née en 1985 à Casablanca, elle vit et travaille à Bègles.

"Je développe depuis plusieurs années une recherche artistique autour du déracinement et la quête de repères induit par l’exil. La notion de territoire est intrinsèquement liée au développement de ma pratique artistique. Elle insuffle pour chaque nouveau projet une direction et un sens spécifique qui se construit par une imprégnation des histoires et des témoignages de la mémoire des territoires traversés.

Mon cheminement artistique est ponctué d’un premier temps d’observation afin de porter mon attention sur des éléments du présent, de les mettre en présence de fragments passés pour ouvrir sur des récits, et pour produire des formes. Au fil de cette exploration, je m’insère dans des brèches qui me questionnent : les vides et les entre-deux, les lacunes dans les histoires, les hors-champ dans les images. Je me projette dans ces espaces en creux. Ils évoquent des moments singuliers, permettent de s’approprier les éléments (objets, rencontres) qui les révèlent, et peuvent entrer en résonance avec des problématiques de notre histoire commune. L’articulation de ces matériaux singuliers, sous forme de photographies, de textes, d’installations, de dessins ou de vidéos évoquent une poétique du territoire d’où ils émergent, et sollicite le spectateur à porter un regard, entrer dans une réflexion, qui l’amène à une déambulation où ses propres réminiscences viennent interroger mes propositions plastiques."

portrait-halidaboughriet.jpg

Halida Boughriet est née à Lens en 1980, est une artiste franco-algérienne

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et du programme d’échange de la SVA à New York en cinématographie jusqu’en 2005, Halida Boughriet est une artiste Française et Algérienne. Jouant sur les dichotomies entre réalité et fiction, elle travaille avec différents langages artistiques influencés par les situationnistes et Fluxus dans son utilisation de la performance, de la photographie et de la vidéo.Au carrefour d’une préoccupation esthétique, sociale et politique, ses pièces s’efforcent de saisir les tensions dans les relations humaines mis en évidence par la société . Le corps est omniprésent, comme un instrument de geste poétique expérimentale L’artiste consacre ses recherches à l’élargissement d’une déconstruction des stéréotypes, dans une volonté de rendre visibles les subjectivités historiquement sous-représentées dans la culture visuelle.
Ses oeuvres sont conservées au Centre des nouveaux médias du Centre Pompidou à Paris, au Musée d’Art Contemporain du Val-de-Marne à Vitry-sur-Seine, au Musée d’Art Moderne d’Alger et au Hood Museum (USA).

COLINE_PORTRAIT_rezo_edited_edited.jpg

Coline Gaulot est née en 1986 à Colombes (92), Coline Gaulot vit et travaille à Bordeaux.


Après une licence de théâtre spécialisée dans la scénographie, ses recherches sur l’espace l’amènent à débuter l’École des Beaux arts en 2007. En 2010, elle intègre l’Université des arts de Fukuoka (Japon) où elle étudie la peinture traditionnelle japonaise et apprend à regarder sécher la peinture. Elle définit la détermination et la patience qui lui permettent d’obtenir son diplôme japonais en 2011 puis son Diplôme National Supérieur d’Études Plastiques en 2012 de retour à Bordeaux. Sa pratique trans-disciplinaire mèle aujourd’hui la peinture, l’écriture et l’installation sous le spectre rassembleur de la couleur et du récit.

Aujourd’hui, le travail de Coline Gaulot est fait de récits à intimités variables. De la plus autobiographique à la plus commune, l’artiste cartographie depuis plusieurs années l’expérience vécue via différents médiums tels que l’installation , la peinture, l’écriture et la céramique. Une histoire d’amour, des piscines aux prénoms de femmes, des femmes aux corps de piscine, une célébration d’anniversaires silencieux apparaissent et font vaciller nos sensations face aux couleurs vives des tableaux, aux textes plein de secrets, aux porcelaines monochromes et aux feux d’artifices. Ces variations content nos abondantes turbulences singulières et universelles.

L’artiste a reçu le prix du Frac Nouvelle-Aquitaine pour sa série We transfer en Avril 2020 et fait aujourd’hui des expositions collectives et monographiques en France et à l’étranger.

Véronique Lamare (photographie)

© Alexandre Gélinaud

D'une case à l'autre

bottom of page