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Véronique Lamare, née à Paris en 1969, vit et travaille actuellement à Bordeaux. Titulaire d’une maîtrise de psychologie clinique (1994, Université Lumière Lyon 2) et diplômée de l’école des beaux-arts de Bordeaux (2001, DNSEP - Félicitations du jury) elle développe depuis une recherche artistique personnelle qui engage le corps sur le mode de l’effort, du geste et du déplacement en interaction avec l’espace proche. De cet engagement du corps de l’artiste émergent des propositions aux formes multiples : performances, vidéos, dessins, séries photographiques, installations… auxquelles vont venir s’ajouter la série des éléments prélevés, renouant ainsi avec le moulage et l’empreinte. Moulages pour la plupart en cire d’abeille, matériau privilégié par l’artiste pour sa malléabilité, sa capacité à changer de formes et d’états, comme en écho aux changements d’états du corps et à la plasticité de la pensée. En parallèle de sa recherche artistique personnelle, Véronique Lamare mène un travail d’initiation à l’art contemporain auprès de différentes structures et publics sous forme d’ateliers de création et de médiation. L’ensemble du travail de l’artiste est à appréhender comme un processus ouvert, non figé, en mouvement.

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Née en 1986, à Bayonne dans le Pays Basque, Delphine Tambourindeguy obtient sa Licence en arts plastiques à la faculté de Bordeaux en 2007 et poursuit ses études pendant deux ans à la faculté des Beaux-Arts de Madrid en Espagne pour terminer son cursus. Elle intègre en 2010 un Master Professionnel Pratiques Artistiques et Action Sociale et accroît un interêt pour les formes artistiques collectives et participatives. 

 Son travail est contextuel et s’articule autour de la construction de paysages multiples, avec ses différentes strates dans une expérience sensible des lieux et de leur(s) histoire(s). Un paysage subjectif et en mouvement où se superposent les interprétations avec un intérêt marqué pour les lignes, les trajectoires, la cartographie, les seuils et les frontières. La rencontre avec les habitant.e.s d’un territoire constitue le point de départ de son travail plastique. Discussions, échanges et collectes en tout genre lui permettent d’appréhender le lieu de manière immersive et incarnée vers un nouveau type de registre. La série et le multiple constituent une variable importante de son travail artistique afin de capturer, comparer, classer, déclasser et réinventer ces fragments d’espace-temps. À travers la photographie, le dessin, la gravure ou l’installation, elle propose une possible matérialisation de ces lieux, de ces instants, déclinée sur une esthétique de l’entre-deux. Depuis 2015, elle se forme régulièrement au sein d’ateliers de sérigraphie, de gravure et de reliure et investit ce nouveau champ plastique lié à l’impression, à l’estampe et au livre d’artiste.

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Barbara Asei Dantoni est une artiste pluridisciplinaire franco-italo-camerounaise. Dès l’âge de 10 ans, elle se forme au dessin académique, à la peinture et au modelage à l’école du Musée des Beaux-Arts de Pau.

Se questionnant depuis l’enfance sur ses origines multiculturelles, elle se nourrit des objets d’artisanat africain qui peuplent son foyer et des tissus pagne de sa mère couturière pour se construire un imaginaire coloré qui lui sert de refuge. Son projet artistique Identités Imaginaires, naît peu à peu dans cet espace intime, cet entre-deux mondes entre la France et le Cameroun. Mais c’est en 2020 qu’il se matérialise véritablement pour parler des histoires d’exil, de migration et des identités fragmentées qui la constituent, à travers les arts visuels.

Par le biais d’un travail de peinture sur toiles, d’œuvres en relief aux techniques mixtes et de poèmes, l’artiste interroge ses paysages intérieurs constitués de symboles liés à ses ancêtres et à sa féminité.

Yamina Meziani est sociologue, chercheure au laboratoire LACES, écrivaine. Titulaire d'un master 2 en sociologie des inégalités à l'université de Bordeaux, Yamina Meziani a poursuivi son parcours par un doctorat de sociologie à l'université de Bordeaux (en co-direction avec le département de science politique à l'Université UVA Amsterdam). Passionnée par les faits sociaux, elle porte un intérêt tout particulier aux recherches sur l'égalité, la méritocratie et la justice sociale. 

Son travail se nourrit de la danse contemporaine. Elle s’appuie sur un croisement entre sociologie visuelle et recherche chorégraphique sur les traces corporelles et mémorielles de la migration des femmes et de la façon dont leurs corps et âmes, habitent l'espace public. Elle s’inspire du passé des femmes si souvent mis sous silence.

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Véronique Lamare (photographie)

© Alexandre Gélinaud

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