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La Table à nature morte

La nature morte met l'accent depuis la préhistoire sur la beauté des objets du quotidien. 

A Coutras, avec les 5ème du collège Henri de Navarre, on invente, on imagine, on décrit aussi ces objets et leur histoire. Une fourchette devient une arme de crime, des frites un objet comique, des roses une déclaration d'amour.  

On redonne un peu de Vie à la nature morte.

 

 

Les aliments et recettes du quotidien se réapproprient leurs origines géographiques, sociales et culturelles, en même temps que la nourriture devient un sujet de partage. Les enfants pensent à la cantine, aux fêtes d'anniversaire, aux célébrations de fin d'années, et repensent ainsi Manger comme plus qu'une simple action qui nous permet de survivre, mais comme un reflet de la Vie elle-même.

"Il y avait la volonté : d'explorer ce qu'on mange dans sa dimension historique, écologique et affective, d'explorer l'assemblage d'objets dans sa dimension narrative et esthétique, d'explorer sa dimension de classe sociale, d'avoir des temps pédagogiques, d'explorer l'écriture comme forme artistique, de se placer dans un héritage impressionniste en travaillant des relevés d'ombres, de se détacher complètement de la production individuelle pour n'aboutir qu'à des créations collectives ; de travailler le dessin, la peinture grande échelle, et de dépasser l'idée du mal-fait, de l'erreur"
 

ROUGE HARTLEY

A l'école Henri Saguet, on peint, on brode, on recrée une nature morte et les différents éléments sur la table lors d'une grande fête. Les relevés d'ombre de fleurs transforment les assiettes en carton en faïence, et le fil coud les itinéraires des aliments depuis leur lieu de production d'origine.

 

Les CP, CE1 et CM1 comprennent que la vaisselle peut refléter une classe sociale, et apprennent par exemple que le maïs venait du Mexique avant de s'être installé sur les étaux de nos supermarchés européens. 

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