Muriel Rodolosse est diplômée de l’Université Bordeaux Montaigne et de l’Ecole des Beaux-Arts à Bordeaux, ville où elle vit et travaille actuellement.

 

« Dans plusieurs tableaux, des portes ouvertes dévoilent des êtres hybrides au milieu d’herbes hautes. Des dichotomies s’articulent du visible à l’invisible, à l’image du rideau doré qui suggère un rituel dissimulé. Les miroirs présents dans les peintures catalysent de nouvelles chimères et proposent les visions démultipliées d’une même image. Les tableaux aux murs représentent tantôt d’autres animaux, tantôt une vanité. Peu à peu, le plafond s’écroule, le papier peint se déchire et tombe en lambeaux. Les monstres exultent derrière les tableaux : ils sont les augures d’un monde en devenir, d’une cosmologie inédite. D’une peinture à l’autre, Muriel Rodolosse dresse une architecture du temps. »

 

E.Girardot, extrait d’un texte portant sur le projet Mirabilia, commande publique

pour l’embellissement du château du Bois fleuri, à Lormont

 

« Aller, venir, se retourner, explorer, s’immiscer : la peinture de Muriel Rodolosse incite le spectateur au déplacement. Mouvement que le médium impose également à l’artiste, qui se positionne au revers du support de Plexiglas transparent, pour peindre de l’avant vers l’arrière, premier plan (détails, figures, objets, formes plus ou moins concrètes) d’abord, second plan (paysages, architectures) ensuite, puis fond. La peintre se place physiquement derrière la peinture, et donc face au spectateur que l’on imagine regardant l’œuvre. »

M.Lesauvage

 

« Une image de ruine que le jet de l’eau ruine pour ne garder qu’une architecture évanescente devant ou dans laquelle des figures animales apparaissent telles les fantômes du lieu. »

M.Rodolosse